Bête du Gevaudan et Jean Chastel (Lozère Haute Loire)

                     La bête

En page 2, l'arme qui a tué la bête, la fin de celle-ci et une des hypothèses les plus vraisemblables de l'identité de l'animal.

Pourquoi "l'animal"? Parce qu'une personne "sérial killer", parait très peu vraisemblable compte tenu des descriptions des nombreux témoins de l'époque, notamment des dragons, soldats qui ont poursuivi la bête à cheval, et l'ont vue courir aussi vite que leurs montures, et fuir dans un marais sans difficulté particulière, alors que les chevaux ne pouvaient la suivre.

Cela n'exclut pas l'action possible d'individus pervers, ou déséquilibrés, nécrophages, ou autres, qui auraient profité des ravages de la bête pour assouvir leurs bas instincts, mais si c'est le cas, cela reste marginal, et sans témoin .

Les récits des témoins montrent vraiment l'attaque d'un animal, de la taille d'un très gros loup ou d'un très gros chien. Ce n'est pas un ours, car ils hibernent, et la bête a tué l'hiver. Ce n'est pas un félin non plus, car chassé, il se réfugie dans un arbre. Plusieurs victimes ont bien des traces de griffures, mais pas de la profondeur d'une griffe rétractile de félin. Cela ressemble plus à des griffes usées (non rétractiles) de canidé qui dans la bataille ont marqué un peu au hasard de leurs contacts.

De plus, les félins qui sont assez forts pour tuer des humains sont vraiment très puissants. Jamais un groupe d'enfants n'aurait effrayé et repoussé un lion, un tigre ou même un léopard. La bête a été repoussée de nombreuses fois y compris par des enfants, et des femmes.

Alors que reste-t-il comme autres possibilités? Une hyène, un loup, une variante de loup "éteinte" de nos jours, un chien, animal dirigé à distance par un ou plusieurs hommes, ou agissant seul ?

                  Réponse en  page 2.

              Les actions héroïques

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marie-Jeanne Vallet blesse et repousse la bête à Paulhac à l'aide de sa baïonnette. ( Arme constituée d'une lame taillée dans un outil recyclé, et fixée sur une hampe en bois, équipant tous les petits bergers et bergères du Gévaudan. ) Elle sera déclarée "Pucelle du Gévaudan" par le porte-arquebuse de Louis XV, par analogie avec Jeanne d'Arc qui avait repoussé les Anglais.

Les seules victimes seront des enfants et des femmes. L'animal s'en prendra aussi à quelques hommes, mais ceux-ci réussiront à la repousser.

Un groupe d'enfants dirigé par le plus grand, le jeune Portefaix, repoussera la bête qui emportait un des leurs, dans un marécage, la forçant à lâcher sa prise et à fuir. Louis XV touché par l'action stratégique du jeune Portefaix, le fera élever aux frais de l'état, et il deviendra capitaine d'artillerie.

La femme Jouve, armée d'une pierre, n'hésitera pas à se jeter sur la bête pour lui arracher son enfant qu'elle avait saisi. Le petit ne survivra pas à ses blessures, mais là encore, le roi touché par le courage de la mère, lui accordera une prime.

Beaucoup d'autres auront aussi des actions courageuses dignes d'éloges, qui permettront de sauver leur camarades. Les adultes font plus facilement face à l'animal de par leur taille, et l'habitude qu'ils ont de manier l'outil de travail qui leur sert souvent d'arme.

En tout cas, le loup faisait peur aux humains, ne serait-ce que parce que certains mordaient et que la personne mordue mourrait 6 à 12 semaines plus tard dans d'atroces souffrances, bien qu'ayant cicatrisée. On ne connaissait pas les virus, et la "rage" était interprétée comme  souvent diabolique…. Nous percevons mieux ainsi la terreur que cet animal pouvait fréquemment inspirer en plus du bétail mangé, ce qui ruinait les plus pauvres . 

                    Présentation de l'ouvrage

La bête du Gévaudan (Bestia del Gébaudan en patois), est un animal qui a réellement existé. Ce prédateur, (ou ces animaux car on ne sait pas  s'il y en avait un ou plusieurs), a attaqué plus de 250 personnes  (essentiellement des femmes et des enfants) et  en a tué sûrement 80 au minimum de juin 1764 à juin 1767, dans le comté du Gévaudan.

 

Il est possible que certaines victimes aient échappé à l'enregistrement officiel dans les registres paroissiaux ce qui pourrait entrainer un plus grand nombre de décès. ( Vagabonds, cabanes isolées éloignées des villages, etc.)


De nombreuses hypothèses ont été émises, mais aucune n'est absolument certaine à ce jour. Toutefois, les témoignages écrits par des témoins d'agressions de l'époque, qui poursuivent la bête, mentionnent toujours un ou parfois deux animaux. Il n'est jamais fait  état d'humain accompagnant l'animal.

 

L'auteur présente dans un petit livre de 66 pages paru en 2009, deux parties  abondamment illustrées de photos en couleurs :


 

- Une nouvelle qui vous plongera dans la réflexion d'un personnage historique, Jean Chastel. Accusé par plusieurs auteurs d'être un des principaux instigateurs de la bête du Gévaudan, cette fiction historique présente l'aventure sous la plus belle des présomptions, celle de l'innocence.


 

- Une étude, réalisée par l'auteur, des armes du XVIIIème siècle qui ont chassé la bête, présentant leurs performances balistiques, et les hypothèses de l'auteur expliquant que la plupart des animaux tirés se soient relevés et enfuis.

 

Ouvrage disponible chez l'auteur contre 14 euros  port compris

Alain Parbeau

100 rue de Pibois

44260 La Chapelle Launay

alain.parbeau@orange.fr

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